La reserve d'Esteros del Iberia

Ruta 40 

En route pour l’Argentine. Réveil sans problème enfin. Julien commençait à croire que c’était un rituel obligé de nos voyages et qu’il ne pourrait pas y échapper. Cependant après les retards d’avion il ne pensait pas que les soucis de départ pouvait être quotidien…

Ce matin deux vachers, sont venus nous rendre visite chacun leur tour pour comprendre pourquoi des touristes c’étaient perdus sur cette route près des pâtures. Un problème mécanique ? « Non, non pas cette fois merci… », Erreur de route ? « Non plus, on voulait juste se trouver un coin pour cette nuit et reprendre la route ce matin ».

Ils semblent étonnés du fait que l’on ait voulu dormir là !! On discute un peu, ils nous conseillent une route puis une autre… En prenant la route 26 nous espérons éviter les nids de poules d’hier que nous avons eu hier sur la première portion. A Tacuarembó nous dépensons nos derniers pesos Uruguayens. Arrêt rapide à Chapicui pour manger et refaire le plein d’eau. La frontière n’est plus qu’à 50km, 15km à l’ouest de Salto. Ici les frontières se font sur des ponts… Personne… on commence à se dire que cela n’a servit à rien de planquer nos fruits et légumes. Oups !! la douane !! Arrêt parking : on descend pour faire tamponner nos passeports. J’adore le coup de tampon sur le passeport qui nous permet d’entrer dans un nouveau pays. C’était trop beau car trop rapide… notre tout jeune administrateur préfère demander à ses collègues si cela suffit… Là, commence demi heure d’attente dans les bureaux de la douane Argentine pour savoir pourquoi le véhicule traverse le pays, pourquoi il l’a déjà traversé plusieurs qui on est, ce qu’on fait là… à vous dissuader de visiter le pays. Et puis nous pensons que le fait que notre propriétaire s’appelle Laurent BERNARD et Laurent (le conducteur principal) a comme deuxième prénom Bernard perturbe le douanier. « Heureusement qu’en France les douanes ont évolués » nous dit Julien. C’est dans ces moments là que l’on se rend compte des facilités administratives de la France et de l’Europe actuelle. J’ai pensé à toi papa, et aux quelques souvenirs que tu nous as raconté de tes fonctions de douanier. Après un rapide contrôle du van et surtout du frigo où nous n’avions laissé que 2 oignons, nous entrons enfin en Argentine. Pas sûr que l’on repasse la frontière de si tôt. Le zèle du douanier nous aura un peu échaudé. Direction Mercedes, au nord de Concordia la ville frontière qui fait face à Salto. Il nous reste 300km avant d’arriver au camping de la réserve de Esteros del Ibera … Cela fait une trotte, mais nous sommes motivés et voulons absolument se poser là 2 nuits. Nous dépassons CHAJARI. De notre traversée de l’Uruguay nous gardons l’idée d’un pays où les routes intérieures sont droites, voire linéaires, et pleines de nids de poules. De très bon spot de camping au bord du Rio et de très belles plages et des endroits pour se baigner à condition de s’éloigner des métropoles. L’essence très chère et le monopole d’ANCAP (1,70 € le litre pour le diesel de luxe). Des supermercados (grandes surfaces) très cher mieux vaut acheter les fruits et légumes dans les petites boutiques. Même le magasin du poste à essence propose des produits moins chers que le supermarché. Nous n’aurons pas assez vu « du pays » pour en parler davantage.

 Balade en barque à moteur dans la réserve

Notre camïan 

 Baignade au milieu de la faune et flore locale

 

 Coucher de soleil à Cachasa